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1977 DE CADENET LM3

  • 4 participations aux 24 Heures du Mans

  • Une Groupe 6 au cœur de l’épopée De Cadenet

  • Possédée par la même famille depuis plus de 40 ans

  • Moteur Ford Cosworth V8 préparé par G. Richardson

  • Un prototype très compétitif au Mans Classic & en CER2

ELIGIBILITÉ

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

CLASSIC ENDURANCE RACING by PETER AUTO

LE MANS CLASSIC

DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR

ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION

SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR

Marque

DE CADENET

Modèle

LM3

Année

1977

No de châssis

LM3

Châssis

MONOCOQUE D'ALUMINIUM

Carrosserie

FIBRE DE VERRE

Moteur

COSWORTH DFV V8 3 LITRES

Puissance

480 CH. @ 10 000 T/MIN

Boite de vitesse

HEWLAND DG 300 - 5 VITESSES

Poids

700 KG

Alain De Cadenet est une figure anglaise incontournable des 24 Heures du Mans ! Au début des années 70, il est présent en Formule 1 avec sa propre équipe puis avide de victoires son objectif deviendra le Mans. Il débute en 1971 sur une Ferrari 512M de l’Écurie Francorchamps. C’est le déclic, le début d’une histoire d’amour. Suivront ensuite 14 engagements, d’abord avec la Duckhams LM puis des De Cadenet, engagées en son nom, en tant que constructeur. La LM3 s’inscrit dans cette riche histoire. Engagée aux 24 Heures du Mans à 4 reprises et pilotée par le pilote/constructeur lui-même, elle possède une place centrale dans la lignée des De Cadenet prototypes au Mans.

Les “De Cadenet”, de 1972 à 1981

Au début des années 70, Alain De Cadenet se rapproche du jeune designer Gordon Murray, alors salarié chez Brabham sous la direction de Bernie Ecclestone. Il lui demande de concevoir un châssis biplace s’inspirant de la Ferrari 312PB pour l'adapter à ses pièces Brabham et ainsi débuter en endurance.

Un partenariat est mis en place pour engager la nouvelle voiture, la Duckhams Special, via l’appui de Duckhams Oil Motor Racing. La voiture terminera 12e en 1972. Puis, en 1973 et 1974, elle évolue, jusqu’à devenir la De Cadenet LM. En 1974, pour la première fois, De Cadenet engage une voiture portant son nom.

En 1975, la montée en puissance continue, Chris Craft signe le meilleur tour en course et la voiture termine 14e. Cette fois, c’est une des deux Lola T380 construites (châssis HU1) qui est utilisée comme base. En 1976, le développement se poursuit avec un design revu par Len Bailey. Pendant la nuit, le prototype atteint les 208 mph (335 km/h). Alain De Cadenet et Chris Craft décrochent une impressionnante 3e place finale.

La De Cadenet LM3

En 1977 la De Cadenet LM3 sera lancée. Aboutissement de tous les développements lancés depuis 1972 elle ambitionne la victoire après le podium obtenu en 1976 par l’équipe Britannique.

La présence anglaise aux 24 Heures du Mans cette année-là est marquée par le retour d’Aston Martin absente depuis 1964 ! Mais c’est aussi, une fois encore, Alain De Cadenet qui porte haut les couleurs du Union Jack. Et la De Cadenet LM3 va être la meilleure représentante des sujets de la Reine. Quant à HU1, vue en 1975 et 1976, elle ne sera pas qualifiée.

Le développement continu du prototype depuis 1976 aboutira à la version la plus élaborée de la LM3 jamais réalisée par le constructeur. La LM3 est alors testée dans la soufflerie du MIRA au cœur de l’Angleterre, avec le soutien financier du magazine Motor. Le test sera concluant avec une vitesse atteinte de 228 mph (366 km/h) !

Les essais, largement documentés dans Motor, consistent en une série de roulages sur le banc en ouvrant progressivement les différents appendices aérodynamiques, les conduites et autres prises qui constituent un obstacle à l’air. 20 configurations au total sont testées, pour comprendre l’impact de chaque élément. La carrosserie pensée par Len Bailey fait merveille, avec un Cx passant de 0,47 sur la voiture de 1976 à 0,316 sur le modèle 1977 LM3.

Avant cet essai en soufflerie début 1977, une histoire raconte qu’un essai “sauvage” a eu lieu sur l’autoroute, en Angleterre. Dans la région de Swindon, un automobiliste a raconté aux autorités avoir vu un missile sur la M4 à 5 heures du matin. Mais, aucune activité balistique sera relevée. Sur la portion droite de 14 miles de long sans aucune sortie (un peu plus de 22 km), la légende raconte qu’une De Cadenet a passé les 205 mph (330 km/h).

Au Mans, la vitesse de pointe de 330 km/h sera à nouveau atteinte. La De Cadenet T380 LM, nom sous lequel la voiture est engagée, fait bonne figure face aux autres constructeurs, avec une 5e place finale.

Pour les 24 Heures du Mans 1978, Alain De Cadenet est présent au départ avec 3 voitures au total, dont 2 seulement sous son contrôle. LM3 a été vendue à Peter Lovett qui l’engage sous la bannière « John Cooper », mais De Cadenet est encore proche. Les deux De Cadenet officielles sont ainsi la LM3 (qui arbore le n°9) ainsi qu’un ancien châssis de 1975 (qui porte le n°8). La LM3 ne se qualifiant pas, elle deviendra première suppléante, avec le 13e temps dans la catégorie Groupe VI. Cooper et Evans signent tous les deux un chrono en 3’52’’9, à seulement 1 seconde de Faure, sur une autre Lola De Cadenet.

 

En 1979, De Cadenet dit être « fin prêt » pour Le Mans. Dans l’annuel de la course, il se confie : « Nous avons beaucoup travaillé sur la voiture – voie arrière et empattement augmentés, possibilités de comparaisons aérodynamiques (capots, ailerons), boîte spécialement préparée chez Hewland, bon Cosworth Nicholson, châssis révisé, tout est O.K. Nous avons même déniché ces fameux pistolets pneumatiques pour le démontage rapide des roues qui nous avaient fait tant défaut à Silverstone et peut-être même coûté la victoire ».

La LM3 est toujours engagée par John Cooper, baptisée cette année-là Lola T281 SG sur la liste des engagés. Cette nomination reste un mystère, le S et le G faisant probablement référence à Saint Georges. Les liens avec De Cadenet sont moins forts. La voiture est en haut du classement en début d’épreuve, 8e, au milieu des Porsche 935 et K3. Mais les problèmes vont s’enchainer : démarreur, rupture du support de commande de boîte, alternateur. L’abandon sera officialisé à 4 h 40.  

 

Pour les 24 Heures du Mans 1980, la LM3 est à nouveau engagée mais cette fois par Nick Faure, qui l’a rachetée à Cooper 3 mois avant le départ. La livrée de la croix de Saint-Georges vue en 1979 évolue avec du bleu pour évoquer le drapeau britannique. La De Cadenet n°11 est première suppléante à l’issue des qualifications. Avec l’élimination de la Ferrari du NART, l’espoir de prendre le départ était légitime… mais l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) décidait que la Ferrari engagée en catégorie IMSA devait être remplacée par une voiture de la même catégorie.

 

En 1981, la voiture retrouve la grille de départ des 24 Heures du Mans. LM3 a été rachetée par le Dorset Racing, et est engagée avec Nick Faure et les Irlandais Martin Biranne (futur patron de Lola) et Vivian Candy. Malheureusement, un carter de boite cassé entraînera l’abandon.

Pendant 2 années, on ne retrouve plus la LM3 en Sarthe. Le 25 octobre 1983, Hugh McCaig fait l’acquisition de la voiture auprès du Dorset Racing (la facture figure dans le dossier). Hugh McCaig et Graham Gauld souhaitant relancer le team Ecurie Ecosse, la LM3 va être transformée radicalement afin de s’adapter au règlement Group C2. C’est ainsi que l’Ecosse C284 verra le jour et sera engagée aux 24 Heures du Mans 1984 avec le soutien de Ray Mallock.

Elle abandonnera malheureusement après 6 heures de course. Lors de la course en levée de rideau du Grand Prix de F1 d’Angleterre Ray Mallock fera une sortie de piste.

 

Conservée dans la famille McCaig puis restaurée et engagée au Mans Classic

La voiture accidentée est conservée par la famille McCaig qui engagera une restauration complète de la voiture. Il sera décidé de la remettre dans sa configuration de 1977, année où elle avait terminé 5ème des 24 Heures du Mans.

En 2023, la sublime De Cadenet LM3 fait un retour remarqué au Mans, sa terre de prédilection. En effet, Alasdair McCaig, le fils de Hugh terminera au pied du podium de la seconde course du Mans Classic plateau 6 avec un meilleur temps en piste en 4,1499 et en 5ème position dans la troisième course avec le troisième meilleur temps au tour en 4’13706 !

Disposant d’un moteur Ford Cosworth DFV préparé par G Richardson, cette voiture est prête à partir une nouvelle fois à l’assaut du Mans lors du Mans Classic 2025 et à briller en Classic Endurance Racing 2.

http://www.lolaheritage.co.uk/type_numbers/t380/t380.html

https://www.miratechnologypark.com/

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