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2000 FERRARI 360 N-GT 000M

  • Cette Ferrari, portant le numéro de châssis 000M, est LA toute première Ferrari qui a rétabli la présence de Ferrari en Endurance

  • JMB Compétition a remporté le Championnat FIA GT en 2001 et le titre de Vice champion en 2002 avec les 360 N-GT

  • 000M a été engagée en FIA GT de 2000 à 2005, aux 24 H de Spa, 24 H du Mans test, 24 H de Daytona et aux 12 H de Sebring

  • Moteur révisé & boite de vitesse séquentielle Hewland 

  • Eligible en Masters Endurance Legends, Endurance Racing Legends & Le Mans Classic by Peter Auto

ELIGIBILITE

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

ENDURANCE RACING LEGENDS by PETER AUTO

LE MANS CLASSIC

LE MANS 24 HOURS SUPPORT RACE

MASTERS ENDURANCE LEGENDS

DUBAI GP REVIVAL

SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR

DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR

ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION

Marque

FERRARI

Modèle

360 N-GT 000M

Année

2000 UPGRADÉE EN SPECS 2005

No de châssis

Châssis

ALUMINIUM

Moteur

FERRARI 3586,20 cc V8

Puissance

450 CH. @ 8750 T/MIN

Boite de vitesse

6 VITESSES SÉQUENTIELE - HEWLAND

Poids

1100 kg

La toute première Ferrari 360 Modena GT 

Construite sur la base d’une 360 Challenge, la 360 N-GT 000M châssis 119073 est la toute première Ferrari Modena de course adaptée au règlement GT.

Cette Ferrari 360 N-GT 000M dont la genèse a été adoubée par Jean Todt est une voiture très importante historiquement puisque c'est la toute première Ferrari qui a marqué le retour de Ferrari en GT, ouvrant la voie à une lignée de Ferrari victorieuses en GT2, GTE et GT3. 

Pendant trois saisons, de 2000 à 2002, cette 360 N-GT pionnière de la lignée des Ferrari V8 modernes en endurance a été engagée en FIA GT par JMB Compétition / JMB Racing, avant de connaître une carrière américaine et même de participer aux essais préliminaires des 24 Heures du Mans en 2003. Elle a ensuite été engagée à nouveau en FIA GT (GT2) en 2005 par l'équipe Italienne GPC Sport. Ascott Collection est fier de présenter à la vente la première Ferrari de l'ère moderne de Ferrari en Endurance. 

L’émergence du N-GT relance la compétition entre Ferrari et Porsche et marque le retour en catégorie GT de la marque au cheval cabré

À la fin des années 90, et alors que la catégorie GT1 occupe le devant de la scène, la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) décide de lancer une seconde catégorie dédiée aux Grand Tourisme, le N-GT (pour National GT). Par opposition aux GT1 devenues des prototypes déguisés avec des budgets supportés par les constructeurs directement, l’idée est ici de se rapprocher bien plus de la philosophie GT au sens le plus noble, en permettant aux constructeurs de faire courir leurs voitures de route les plus sportives sans engager un développement extrême sur la partie moteur ou aérodynamique. L’idée est aussi d’offrir une formule plus accessible, en s’adressant aux gentlemen et à la compétition client, qui a repris des couleurs au cours des années 90. 

L'article 257 de l'annexe J du code sportif international définit la voiture de grand tourisme N-GT, n’ayant « pas plus d'une porte de chaque côté », mais aussi « au moins de deux sièges situés de part et d'autre » et enfin « un moteur de série d'une cylindrée maximale de 8,0 litres ». Les contraintes sont peu nombreuses. 

Une aubaine qui séduit aussitôt Porsche… et Ferrari. Si le constructeur allemand choisit – logiquement – de préparer une 911 conforme à ce règlement (la 911 GT3, première de la lignée des R, RS et RSR modernes), Ferrari choisit la toute nouvelle 360 Modena, fraîchement présentée en 1999. Enfin, c’est en réalité Jean-Michel Bourresche, client Ferrari via son équipe JMB Racing, qui souffle l’idée de faire évoluer la 360 Challenge de la coupe éponyme en version N-GT. Il reçoit alors l’approbation de Luca di Montezemolo et de Jean Todt. « Si vous gagnez le titre en 2001, on trouvera des solutions pour la suite. Sinon on arrête » a confié Jean Todt à Jean-Michel Bourresche en guise de promesse début 2000. 

Les bonnes performances de JMB qui remporta le Championnat 2001 vont convaincre Ferrari, et c’est d’ailleurs cette épopée en 2000/2001 des 360 Modena N-GT 000M, 001M et 002M (les 3 premiers châssis assemblés) qui va lancer l’histoire moderne de Ferrari en endurance, perpétuée aujourd’hui par la 296 GT3.

De nombreuses modifications sont apportées à la 360 Challenge pour développer la 360 N-GT

La 360 N-GT utilise un châssis de 360 Challenge modifié par Michelotto, avec un V8 de 430 chevaux (321 kW) à 8 500 tr/min et un couple maximal de 378 Nm à 5 000 tr/min. Michelotto a porté le V8 3,6 litres de la 360 à 445 chevaux, même avec les restricteurs d'air de 30,8 mm requis. La puissance maximale - sans les restricteurs d'air - aurait était de 540 ch.

Sur la 360 Modena d’origine, un tout nouveau châssis en aluminium, créé grâce à un partenariat avec Alcoa, permettait de réduire le poids de 10 % et de gagner près de 50 % de rigidité structurelle. Cette nouvelle rigidité a considérablement amélioré la tenue de route de la Ferrari à moteur central, constituant une base parfaite pour développer une voiture de course.

Esthétiquement, on retrouve parfaitement le dessin si fluide de la Modena sur cette déclinaison N-GT, avec des panneaux de carrosserie plus minces en fibre de carbone, des vitres et un pare-brise en polycarbonate. Avec des ailes plus larges et des spoilers à l'avant et à l'arrière, la 360 N-GT est musclée, tout en affichant sur la balance un poids inférieur d’environ 90 kg à une 360 Challenge.

Avec le numéro d’homologation N-GT 001, la 360 Modena est la première N-GT à satisfaire au contrôle de la FIA le 1er mars 2000. Elle sera suivie par sept autres modèles, dont la 360 GTC en 2004, une évolution de la N-GT. 

Un galop d'essai en 2000

Les grands débuts de 000M se font pour la troisième manche du FIA GT 2000, à Monza. En N-GT, les Porsche 911 GT3-R, dont deux exemplaires ont déjà participé en 1999 aux 24 Heures du Mans, sont les voitures référentes. Elles occupent les six premières places. 9e, 000M – avec les pilotes italiens  Marco Lambertini et Batti Pregliasco au volant – accumule de l’expérience. À Silverstone, les Porsche sont encore intouchables. À Zolder ou Magny-Cours, impossible de se battre.

Une saison 2001 marquée par le succès. JMB Compétition remporte de Championnat FIA GT

Pour 2001, l’ambition est claire : porter les couleurs Ferrari comme opposition concrète à l’hégémonie Porsche. L’équipe JMB met tous les moyens en face de cette volonté, en s’engageant sur toutes les manches, par opposition au programme réduit de 2000. Et les victoires arrivent. 

Dès la manche française de Magny-Cours (3e rendez-vous de l’année), Christian Pescatori et David Terrien s’imposent sur la 360 Modena 002M (ZFFYR51B000118775). Ils ne s’arrêtent qu’une fois pour un ravitaillement en carburant, contre deux arrêts pour les Porsche. Une faible consommation qui apporte un avantage décisif. Un coup de chance ? Pas vraiment ! A Silverstone, au Hungaroring puis sur la A1-Ring et enfin à Jarama, on retrouve cette 360 Modena sur la plus haute marche. Avec 5 victoires et un podium en guise d’ultime résultat, le duo est sacré champion en N-GT Cup. JMB Compétition remporte le titre équipes. La 360 Modena est bien née !

000M connaît une saison plus compliquée, avec une sortie de piste à Monza, des problèmes de boîte de vitesses à Magny-Cours ou un début d’incendie au Nürburgring. A Silverstone, Andrea Garbagnati et Batti Pregliasco se hissent tout de même à la 5e place de catégorie, leur meilleur résultat de la saison. 

En 2002, JMB Complétion termine à la deuxième place du Championnat FIA GT

En 2002, les moyens déployés sont encore plus forts, JMB Racing / JMB Compétition engageant 4 Modena N-GT ! 000M arbore toute la saison le #52, emmenée par Pietro Gianni, Gianluca Giraudi, Tony Ring, Jean-Philippe Belloc, Ludovico Manfredi, Batti Pregliasco, Andrea Garbagnati et Iradj Alexander. Le début de saison est bon pour les Ferrari, avec 2 victoires pour JMB Racing (via la 360 N-GT #50, châssis 007M, de Christian Pescatori et Andrea Montermini), mais la montée en puissance de l’équipe Porsche Freisinger Motorsport est dure à contrer. Stéphane Ortelli, Emmanuel Collard, Romain Dumas, Marc Lieb ou Sascha Maassen sont en pleine ascension côté allemand !

En 2003, 000M est engagée dans les grandes courses d'Endurance: Daytona, Sebring et Le Mans

En 2003, la carrière de 000M prend un nouveau tournant, aux Etats-Unis ! JMB bascule en effet en catégorie GT, avec une Ferrari 550 Maranello, plusieurs partenaires faisant pression sur l’équipe pour qu’elle s’impose à plus haut niveau, ce qui n’arrivera finalement pas. Pour 000M, c’est donc de l’autre côté de l’Atlantique que l’histoire se poursuit. La voiture participe aux 24 Heures de Daytona (abandon) puis aux 12 Heures de Sebring (27e place finale). La voiture est aussi vue aux essais préliminaires des 24 Heures du Mans ou elle termine 43e. Mais ce n’est pas elle qui participe ensuite aux 24 Heures du Mans avec le #70. Vendue à l’équipe G.P.C. Sport, 000M est engagée en 2005 en FIA GT mais désormais en catégorie GT2.

Désormais éligible à de nombreuses courses historiques

000M est proposée à la vente avec un moteur qui vient d'être révisé, ce qui offre à son prochain propriétaire un maximum d'heures en termes de potentiel moteur. Ayant reçu en période, les upgrades telles que la boite de vitesse séquentielles Hewland, c'est une 360 N-GT particulièrement efficace que Ascott Collection est fier de proposer à la vente. 000M est aussi une voiture unique d'un point de vue historique, puisqu'elle est à l'origine du retour de Ferrari à la compétition en GT. Elle mérite ainsi d'intégrer une collection Ferrari ou bien d'être engagée dans les courses les plus prestigieuses auxquelles elle est hautement éligible.

Crédit Photo Le Mans 2003 : John Brooks

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