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2002 PANOZ LMP07 LMP900

  • L'une des LMP900 les plus spectaculaires de l'époque

  • Design PANOZ unique avec le moteur à l'avant

  • Une voiture conçue pour une sécurité optimale du pilote

  • A participé à l'ALMS, aux 12 heures de Sebring et aux 24 heures du Mans en 2002

  • Succès récent en Endurance Racing Legends avec deux podiums

  • Éligible à de nombreuses courses historiques, dont le Dubaï GP Revival, Daytona Classic, Sebring Classic, Masters Endurance Legends, Endurance Racing Legends et Le Mans Classic.

ELIGIBILITE

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

ENDURANCE RACING LEGENDS by PETER AUTO

LE MANS CLASSIC

LE MANS 24 HOURS SUPPORT RACE

MASTERS ENDURANCE LEGENDS

DUBAI GP REVIVAL

SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR

DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR

ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION

Marque

PANOZ

Modèle

LMP07

Année

2002

No de châssis

03

Châssis

CARBONE

Freins

CARBONE

Carrosserie

CARBONE

Moteur

MUGEN V8 4 LITRES MF408

Puissance

610 CH. à 9500t/min

Boite de vitesse

XTRAC 6 VIT. SEQUENTIELLES

Poids

903 KG

Don Panoz a fondé le Panoz Motor Sport Group en 1997, jetant ainsi les bases de son équipe de course qui allait engager pendant plus de 10 ans des voitures en endurance, et notamment aux 24 Heures du Mans. Tout a commencé avec la Panoz Esperante GTR-1, une voiture fermée répondant à la réglementation GT1. Un véritable ovni, rapidement surnommée la Batmobile, notamment à cause du positionnement à l’avant de son bloc moteur Ford V8 de 6 litres de cylindrée. C’est ensuite avec la Panoz LMP-1 Roadster S que le constructeur américain allait écrire sa plus belle histoire, décrochant des victoires face à Audi et BMW. Toujours avec un moteur à l’avant. L’ultime prototype destiné à la catégorie LMP 900 fut la Panoz LMP07. Une voiture singulière dans la lignée Panoz, dont les résultats en compétition ne reflètent pas le potentiel réel. 

De l’Esperante à la LMP07 en seulement 4 ans !

Avec son Esperante GTR-1, Panoz avait bousculé le petit monde de l’endurance et possédait une véritable cote de sympathie auprès du public. En passant à la Panoz LMP-1 Roadster S, premier prototype ouvert de la marque, les résultats arrivaient et les performances notables s’enchaînaient. On se souvient notamment qu’un exemplaire a mené les 24 Heures du Mans 2000, tandis que la même année, Jan Magnussen et David Brabham remportaient les 1000 km of Nürburgring en American Le Mans Series (ALMS). 

Avec des moyens plus limités que les usines (Audi et BMW), mais avec une dose de passion et d’authenticité immodérée, Don Panoz et ses équipes étaient les trublions du début des années 2000. Marchant dans les pas de Briggs Cunningham, Jim Hall ou Carroll Shelby, imité récemment par Jim Glickenhaus, Don Panoz voyait plus grand pour la saison 2001. Il lançait alors le projet LMP07. 

Contrairement à l'Esperante GTR-1 et à la LMP-1 Roadster-S qui l'ont précédé, la LMP07 fut développée par une toute nouvelle équipe. Élan Motorsport Technologies était à la manœuvre, en lieu et place de Reynard Motorsport, Andy Thorby étant le concepteur en chef. Élan se tourna vers Zytek pour réaliser un V8 sur-mesure pour la LMP07, en remplacement du V8 dérivé de Ford utilisé jusque-là.

Dès le départ, l’ambition est de faire de la LMP07 une évolution de la LMP-1 Roadster S, en reprenant par exemple la position avant du moteur avec une partie avant très longue. C’est au niveau des ailes, à proximité immédiate du moteur, mais aussi directement à côté de l’habitacle, que la LMP07 se distingue au premier coup d’œil. Plus fine, donnant une impression de légèreté, elle est pensée pour avoir un centre de gravité le plus bas possible. Car les pilotes avaient tendance à se plaindre de l’équilibre de la LMP-1 Roadster S, en plus des difficultés de visibilité que générait le long capot.

Moins archaïque, elle inaugure une véritable réflexion sur la gestion de l’air et les grandes prises verticales placées de part et d’autre de l’habitacle témoignent de la volonté d’avoir une combinaison plus efficace pour tenir la cadence face aux Audi R8. L’air est guidé jusqu’à l’arrière de la voiture, avec des supports d’aileron arrière qui semblent intégrés à la carrosserie. Le refroidissement des freins a également été repensé, avec deux grands évents verticaux découpés dans la carrosserie de part et d'autre, remplaçants le grand espace qui avait été utilisé sur la LMP-1. Les radiateurs étaient logés dans les flancs (afin qu'ils n'aient pas à être surélevés par rapport aux tuyaux d'échappement comme sur le Roadster S).

La LMP07 a fait l'objet d'une véritable réflexion sur l'aérodynamique et la sécurité du pilote. 

« Pour la LMP07, mes principaux objectifs étaient d'améliorer la répartition des masses (faible Cx, moins de différence de comportement de l’auto avec le réservoir plein et le réservoir vide), d'améliorer la sécurité du pilote et d'améliorer l'efficacité de l'aérodynamique » confiait à l’époque Andy Thorby. Don Panoz, lui, imposait comme de coutume un seul critère : que le moteur soit à l’avant, pour que sa marque rentre dans l’histoire et remporte les 24 Heures du Mans avec cette implantation devenue rare (la Ferrari 330 TRI/LM reste à ce jour la dernière à avoir gagné en Sarthe dans cette configuration, en 1962 !).

La LMP07 a été annoncée et dévoilée au Petit Le Mans 2000, avec un modèle en exposition. Le premier châssis a été assemblé à temps pour participer à la dernière course de la saison en décembre. Sur le circuit d'Adélaïde - en Australie - la LMP07 n'a tenu que deux tours avant que l'alternateur ne tombe en panne et que la voiture ne soit contrainte à l'abandon. Le pilote danois Jan Magnussen s'était qualifié en 5e position, à 2 secondes de son coéquipier David Brabham (3e) à bord d’une LMP-1 Roadster-S. Durant l’hiver, on travaille, et un deuxième châssis est assemblé. Au Texas Motor Speedway, tout semble aller mieux. Avec une troisième place finale, la quête de victoire aux 24 Heures du Mans de Don Panoz reprenait de l’élan. Car sans un ultime passage par les stands pour ravitailler, la Panoz LMP07 pouvait ce jour-là l’emporter ! 

Après une édition décevante des 12 Heures de Sebring, mais aussi une prestation manquée aux 24 Heures du Mans, Don Panoz décida de revenir à la Roadster S. C’est ainsi que l’aventure officielle fut stoppée.

En 2002, le projet a été repris par l’équipe MBD Sportscars et Multimatic - qui a apporté de nombreux changements - notamment en remplaçant le moteur Zytek par un moteur Mugen MF408S V8 (aussi vu dans les Dome S101). Avec des moyens réduits, et devant lutter face à l’équipe usine Audi, MBD Sportscar décida de stopper une fois encore le programme. L’équipe avait acquis deux châssis, dont le châssis #03 aujourd’hui proposé à la vente.

C’est à bord de #03 que Milka Duno a effectué ses débuts en catégorie LMP 900 aux 24 Heures du Mans. Coachée par Vic Elford, elle a vécu comme une blessure l’abandon à deux heures de la fin seulement, lorsque la voiture rentrait à cause de problèmes électriques.

Le programme de MBD Sportscars était ambitieux, avec la supervision de Larry Holt, vice-président de Multimatic (qui est aujourd’hui en charge de la construction des Porsche 963 LMDh et du programme Ford Mustang GT3), Barry McSherry en tant que team manager et Ray Milato comme ingénieur voiture. Vic Elford lui-même était aussi impliqué que en tant que directeur sportif, assurant la liaison avec les officiels de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO). Un pilote de légende, associé notamment à Gérard Larrousse aux 24 Heures du Mans 1971 sur une Porsche 917 LH aux couleurs Martini.

 

Un vrai potentiel qui n’a jamais été développé

La courte carrière de la Panoz LMP07 n’est pas à la hauteur du potentiel dont elle disposait pourtant à l’époque. Véritable rupture en matière de comportement pour les pilotes, elle donnait une sensation de légèreté et de maniabilité en comparaison aux créations passées de la marque. C’est le temps consacré au développement en soufflerie relativement limité, la mauvaise adéquation avec le moteur Zytek d’origine (il avait été conçu pour être installé à l'arrière d'une voiture monoplace et non à l'avant d'une voiture de sport), ainsi que le manque d’essais qui ont entraîné sa chute. 

Le moteur en particulier, remplacé par un bloc Mugen en 2002, a rapidement été identifié comme le point faible. Les trompettes d'admission auraient dû être de type croisé, plutôt que quasi verticales : il n'était pas possible d'installer une admission plus longue sous la boîte à air qui permette encore au pilote d’avoir une assez bonne vision. Ce compromis réduisait de fait le couple disponible.  

Un retour réussi dans les courses historiques avec deux podiums à Spa Classic et au Paul Ricard

Avec une préparation suffisante et une bonne connaissance de la voiture, il aurait été possible d'imaginer un autre destin avec le moteur Mugen. Pour preuve, le châssis 03, acquis en 2020 par son actuel propriétaire et entièrement restauré, a participé à plusieurs courses en Endurance Racing Legends, ajoutant deux podiums à son palmarès. C'est une voiture qui a tout le potentiel pour gagner des courses, que ce soit au Dubai GBP Revival, au Daytona Classic, au Sebring Classic, à l'Endurance Legends Masters ou à la série Peter Auto : Endurance Racing Legends et Le Mans Classic.

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