1996 RILEY & SCOTT MKIII
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La concurrente de la Ferrari 333 SP
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Un palmarès important en IMSA avec plusieurs participations aux 12 Heures de Sebring et aux 24 heures de Daytona et 7 podiums
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3ème aux 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring en 1997
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Gagnante des 3 Heures de Sears Point en 1996.
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Eligible à Gulf Historic, Masters Endurance Legends, Endurance Racing Legends et le Mans Classic
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Meilleur temps des Proto A à la course de support des 24 Heures du Mans 2021
ELIGIBILITE
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
ENDURANCE RACING LEGENDS by PETER AUTO
LE MANS CLASSIC
LE MANS 24 HOURS SUPPORT RACE
MASTERS ENDURANCE LEGENDS
GULF CLASSIC
MASTERS ENDURANCE LEGENDS USA
SEBRING CLASSIC 12 HOUR by HSR
DAYTONA CLASSIC 24 HOUR by HSR
ROLEX MONTEREY MOTORSPOSTS REUNION
Marque
RILEY & SCOTT
Modèle
MKIII
Année
1996
No de châssis
06
Châssis
TUBULAIRE ACIER ET CARBONE
Carrosserie
CARBONE
Moteur
CHEVROLET 8 CYLINDRES 7 LITRES ATMO.
Puissance
700 CH. @ 6 500 T/MIN
Boite de vitesse
6 VITESSES
Poids
930 KG
L’américaine de référence de la période WSC
Quelle voiture de la catégorie sport-prototype du milieu des années 90 symbolise autant que la Riley & Scott MKIII la fougue américaine, la passion automobile et la puissance des machines de cette époque ? Aucune ! Rivale de la Ferrari 333 SP née à la même période, la Riley & Scott MKIII a glané de nombreux succès en endurance et sur des courses sprint. Sa vie fut longue, bercée par l’IMSA GT Championship, l’USRRC, l’American le Mans Series (ALMS) mais aussi les championnats européens (comme l’International Sports Racing Series et le FIA Sports Car Championship)
Nées comme véritables bêtes de la catégorie WSC en 1995, des Riley & Scott continueront de courir jusqu’en 2005, soit 10 ans de carrière. Le châssis 006 traduit cette aisance avec laquelle les Riley & Scott MKIII se sont invitées en endurance. #006 compte cinq participations aux 24 Heures de Daytona, deux participations aux 12 Heures de Sebring et une participation au Petit Le Mans. Un palmarès 100% américain, avec une victoire aux Texas 500 Miles dès sa première course !
Une américaine rapide et facile à entretenir
Alors que Ferrari lance son projet « American Dream » avec la 333 SP, les américains Bob Riley, Bill Riley et Mark Scott (de Riley & Scott Cars Inc) lancent eux un projet similaire sur le papier. Celui de produire une voiture qui répond au nouveau règlement WSC, dont l’application va débuter en 1994 aux Etats-Unis. La catégorie World Sports Car était la nouvelle catégorie venant remplacer les GTP, une sorte de LMP1 version américaine. Leur idée est de créer une voiture rapide, abordable et ne nécessitant pas une maintenance trop importante.
La structure Riley & Scott est encore jeune (fondée en 1990) et a déjà construit une voiture pour le Trans-Am, ainsi qu’une voiture de route. Le projet MKIII sera leur projet le plus emblématique.
Le châssis de la barquette est constitué d’un cadre en tube d’acier et de panneaux en composite de carbone. Le châssis comporte une suspension à double triangulation avec des ressorts hélicoïdaux activés par une tige de poussée. La baie réservée au moteur a été conçue pour être suffisamment grande afin d’accueillir divers moteurs à aspiration naturelle utilisés par les équipes IMSA. La MKIII est ainsi de base configurable avec un V8 Ford, Chevrolet et Oldsmobile.
Le début de carrière des Riley & Scott MKIII devait se faire dès 1994 mais est décalé. En raison du faible intérêt manifesté pour la première version de la « Mark III », la voiture n’est pas engagée en 1994. La voiture est revue et peaufinée et débute enfin en 1995. Dyson Racing est alors la première équipe à utiliser un châssis, en remplacement d’une Spice-Ferrari. A Daytona, le seul châssis engagé couvre 11 petits tours, mais le bloc Ford l’empêche d‘aller plus loin. A Sebring, une anonyme 37e place est décrochée. Mais lors de la course de Road Atlanta, Dyson Racing parvient à s’imposer. Quatre succès suivront, James Weaver terminant deuxième au classement pilote IMSA, à seulement deux petites unités de Fermin Velez. La carrière de la Riley & Scott MKIII est enfin lancée. Surtout, sa vocation est trouvée. Sur les circuits bosselés et cassants des Etats-Unis, elle danse et parvient à dompter les difficultés.
Riley & Scott MKIII #006, une victoire dès la première sortie
En 1996, plusieurs équipes achètent des châssis de MKIII grâce aux excellents résultats vus en 1995. C’est l’équipe Doyle Racing qui acquiert le châssis #006 et qui sera l’équipe la plus prolifique. Elle possède également un autre châssis, #004. Avec le châssis #004, l’équipe soutenue officiellement par Riley & Scott remporte les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring. #006 ne débute la compétition qu’en mai 1996, au Texas. En effet, le châssis #004 est parti en Europe, et plus particulièrement en France, pour les 24 Heures du Mans. L’équipe espère alors réaliser un triplé avec le même châssis (Daytona, Sebring et Le Mans) mais ne parviendra pas à s’imposer en Sarthe (abandon après 157 tours, problème de transmission). La performance était pourtant au rendez-vous, Wayne Taylor signant le 3e meilleur temps des essais pré-qualificatifs, et le 7e lors des essais qualificatifs (3’47’’635). Un temps canon, à moins d’une seconde de la pole position de Pierluigi Martini sur sa TWR Porsche en 3'46''682. Oui, la Riley & Scott était très à l’aise sur le Circuit de la Sarthe, largement capable de se battre avec les TWR-Porsche, Porsche 911 GT1, Ferrari 333 SP et autres McLaren F1 GTR.
De l’autre côté de l’Atlantique, la première course du châssis #006 est un succès ! Victoire pour Wayne Taylor et Jim Pace dès la première participation de la voiture, alors qu’ils revenaient de France. Deux mois plus tard, nouveau succès à Sears Point, cette fois avec Scott Sharp aux côtés de Wayne Taylor. L’année 1996 se termine par une 4e place à Mosport, une 2e place à Dallas et enfin un abandon (le premier) pour les 3 Heures de Daytona. 1996 est une superbe saison !
#006 participe à la moisson de succès de Riley & Scott cette année-là, les voitures américaines décrochent ainsi 7 victoires en 10 courses. Wayne Taylor est sacré champion des pilotes, Oldsmobile est champion des constructeurs. #006 a contribué à ces sacres et sa livrée de bleu, de jaune et de blanc entre dans les livres d’histoire.
Riley & Scott MKIII #006, une carrière 100% US
En 1997, c’est la structure Dibos Racing, gérée par le pilote péruvien Eduardo Dibos qui engage le châssis #006. Aucun victoire mais trois podiums dans la saison. Aux 24 Heures de Daytona puis aux 12 Heures de Sebring, Eduardo Dibos, Jim Pace et Barry Waddell sont sur la troisième marche du podium. Devant, les équipes Dyson Racing (Riley & Scott MKIII) et Team Scandia (Ferrari 333 SP) sont la référence, mais l’équipe Dibos Racing battant pavillon péruvien offre à #006 un beau palmarès.
Après une année 1998 loin des circuits, le châssis #006 revient avec l’équipe TRV Motorsport. En prenant possession de la voiture, TRV Motorsport remplace le bloc Oldsmobile Aurora V8 par un moteur Chevrolet. C’est cette structure qui engagera la voiture jusqu’à sa retraite, oscillant entre championnat United States Road Racing Championship (USRRC), puis American Le Mans Series (ALMS) et Grand-Am. Daytona, Sebring et même le Petit Le Mans, #006 enchaîne les courses sur les tracés mythiques. Les résultats ne sont plus aussi brillants que lors des premières années. Riley & Scott n’apporte pas son soutien direct et développe les MKIIIC. Mais #006 se forge une solide histoire. Entre la participation à la deuxième édition du Petit Le Mans en 1999, et une présence sur tous les championnats de l’époque, la Riley & Scott MKIII #006 est le témoin de l’âge d’or des WSC.
Eligible à tous les plus belles courses historiques
Acquise par un collectionneur et compétiteur Français en 2019, #006 a fait l'objet d'une importante restauration. Elle a été engagée à plusieurs courses de L'endurance Racing Legends by Peter Auto. Lors de la course de support des 24 Heures du Mans de 2021, c'est le Proto de catégorie A qui a réalisé le meilleur temps en piste. Le rendez-vous est pris pour briller à nouveau dans la Sarthe puisqu'elle figure d'ores et déjà dans la liste des engagés de Mans Classic 2022.
Le moteur a été révisé par ORECA Motor et n'a tourné que 6 heures depuis. Elle est prête à rouler avec un réservoir neuf (2022) et le crack-test réalisé en 2022 et valable jusqu'en 2024. La gestion électronique et le faisceau électrique ont été changés au profit d'une MOTEC M800.
Cette voiture est un excellent choix pour s’engager dans de nombreuses compétitions ouvertes aux prototypes des années 90. Sa force ? Il suffit de rencontrer un pilote qui a la chance de piloter une Riley & Scott MKIII pour que les éloges sur cette voiture ne tarissent pas !
La belle américaine a pour elle de nombreux atouts en terme de compétitivité, de coût de maintenance, d’agrément de conduite et d’éligibilité: Le moteur Chevrolet 7 litres offre un couple considérable à bas régime et une puissance de plus de 700 chevaux ce qui permet tant au gentleman driver d'au pilote chevronné de bénéficier d'un moteur toujours disponible. Le coût d'entretien du moteur et de la boite de vitesse est très limité (même par rapport au GT de la même période). La Riley & Scott MKIII #006 a une ligne et une livrée superbes. Pour finir, elle est éligible à absolument tous les meilleurs événements que cela soit à Dubai avec la nouvelle série Gulf Historic, aux États-Unis (Daytona 24 Hours Classic, Sebring Classic, Monterey Laguna Seca) comme en Europe avec la série du Masters et la série Endurance Legends Racing de Peter Auto, sans oublier Le Mans Classic.
Historique Riley & Scott MKIII châssis #006
05/05/1996 - Texas 500 Miles - IMSA - vainqueur - Wayne Taylor / Jim Pace - (n°4)
27/05/1996 - Lime Rock - IMSA – 4e - Wayne Taylor - (n°4)
09/06/1996 – 6 Heures de Watkins Glen - IMSA – 3e - Wayne Taylor / Jim Pace - (n°4)
17/07/1996 – 3 Heures de Sears Point - IMSA – vainqueur - Wayne Taylor / Scott Sharp - (n°4)
25/08/1996 – 3 Heures de Mosport - IMSA – 4e - Wayne Taylor - (n°4)
01/09/1996 – 2 Heures de Dallas - IMSA – 2e - Wayne Taylor - (n°4)
06/10/1996 – 3 Heures de Daytona - IMSA – abandon (problèmes électriques) - Wayne Taylor / Scott Sharp - (n°4)
12/01/1997 – Essais Daytona - IMSA – 5e - Eduardo Dibos / Jim Pace / Barry Waddell / Wayne Taylor - (n°4)
02/02/1997 – 24 Heures de Daytona - IMSA – 3e - Eduardo Dibos / Jim Pace / Barry Waddell - (n°4)
15/03/1997 – 12 Heures de Sebring - IMSA – 3e - Eduardo Dibos / Jim Pace / Barry Waddell - (n°4)
20/04/1997 – 2 Heures de Road Atlanta - IMSA – 15e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
26/05/1997 – Lime Rock - IMSA – 3e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
01/06/1997 – 6 Heures de Watkins Glen - IMSA – 21e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
13/07/1997 – 2 Heures de Sears Point - IMSA – 5e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
31/08/1997 – 6 Heures de Watkins Glen - IMSA – 11e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
20/09/1997 – 2 Heures de Las Vegas - IMSA – 5e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
28/09/1997 – 2 Heures de Pikes Peak - IMSA – 6e - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
18/10/1997 – 2 Heures de Sebring - IMSA – abandon (moteur) - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
26/10/1997 – Laguna Seca - IMSA – abandon (suspension) - Neto Jochamowitz / Jim Pace - (n°4)
10/01/1999 – Essais Daytona – USRRC – 15e - Tom Volk / Jeret Schroeder / Paul Debban / Lyn St. James / Richard Valentine – (n°95)
31/01/1999 – 24 Heures de Daytona – USRRC – 21e - Tom Volk / Jeret Schroeder / Paul Debban / Richard Valentine – (n°95)
20/03/1999 – 12 Heures de Sebring – ALMS – abandon (problème de boîte) - Jeret Schroeder / Pete Halsmer / Tom Volk / Barry Waddell - (n°95)
18/04/1999 – Road Atlanta – ALMS – 24e - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
06/06/1999 – Mid-Ohio – USRRC – non-partante - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
18/09/1999 – Petit Le Mans – ALMS – abandon (problème électrique) - Jeret Schroeder / Tom Volk / Lyn St. James - (n°95)
10/10/1999 – Laguna Seca – ALMS – abandon - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
08/01/2000 – Essais Daytona – Grand-Am - 20e - Tom Volk / Barry Waddell - (n°95)
06/02/2000 – 24 Heures de Daytona – Grand-Am - 41e - Barry Waddell / Peter Boss / Richard Valentine / Tom Volk - (n°95)
30/04/2000 – 250 miles Homestead – Grand-Am – 5e - Tom Volk /Ross Bentley
04/06/2000 – 250 miles Mid-Ohio – Grand-Am – 8e - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
29/06/2000 – 250 miles de Daytona – Grand-Am – 9e - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
09/07/2000 – 500 miles de Road America – Grand-Am – 35e - Jeret Schroeder / Tom Volk / Giorgio Vinella - (n°95)
17/08/2000 – 6 Heures de Watkins Glen – Grand-Am – 19e - Craig Carter / Tom Volk / Andy Petery - (n°95)
06/01/2001 – Essais Daytona – Grand-Am – 7e - Jeret Schroeder / Tom Volk / John Mirro / Barry Waddell - (n°95)
04/02/2001 – 24 Heures de Daytona – Grand-Am – abandon (problème moteur) - Jeret Schroeder / Tom Volk / John Mirro / Barry Waddell - (n°95)
04/03/2001 – 250 Miles Homestead – Grand-Am – 6e - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
03/11/2001 – 3 Heures de Daytona – Grand-Am – abandon (problème électrique) - Jeret Schroeder / Tom Volk - (n°95)
05/01/2002 – Essais Daytona – Grand-Am – 12e - Jeret Schroeder / John Macaluso / John Schneider / Tom Volk - (n°95)
03/02/2002 – 24 Heures de Daytona – Grand-Am – abandon (accident) - Jeret Schroeder / John Macaluso / John Schneider / Tom Volk - (n°95)
10/11/2002 – 3 Heures de Daytona – Grand-Am – abandon - Mike Borkowski / Richard Valentine / Tom Volk - (n°95)